Coronavirus : il faut « soigner les gens au début de la maladie », selon le professeur Raoult
Le docteur Raoult continue les test du traitement à base d’hydroxychloroquine : il a déjà détecté le virus chez 2.400 personnes et administré son remède à près d’un millier de malades. Premières conclusions : plus la maladie est traitée vite, moins il y a de risque qu’elle évolue défavorablement.
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Le professeur Didier Raoult, fervent défenseur de l’hydroxychloroquine, a réalisé 50 000 tests de dépistage au coronavirus depuis le début de l’épidémie de coronavirus. Dans son institut hospitalo-universitaire Méditerranée infection à Marseille, ce sont au total 2,5 % de la population de Marseille qui a été testée. Son conseil est de traiter le plus tôt possible la maladie pour éviter qu’elle n’évolue défavorablement, ainsi qu’il l’explique à Europe 1.
Nouveau bulletin d’information scientifique : point d’actualité, présentation de mon état-major.
J’en profite pour remercier tous ceux qui s’engagent à l’IHU : personnels de soin, de recherche de sécurité, administratif. Vous faites un beau travail. https://t.co/IZaLOA26nF— Didier Raoult (@raoult_didier) March 31, 2020
Après un premier essai, effectué sur seulement 24 patients, mais néanmoins concluant selon le professeur, le traitement à plus grande échelle a pu être mis en place après que le professeur Raoult a obtenu l’accord des autorités de santé. Aujourd’hui, il défraye la chronique, il est notamment suivi par plus de 260 000 personnes sur Twitter. Il incarne à la fois l’espoir pour de nombreuses personnes mais il est également décrié et ne fait pas l’unanimité auprès de certains scientifiques, entre autres.
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Le docteur Joyeux à propos du professeur Raoult : un vrai médecin en temps de guerre https://t.co/MgF568aaUM via @Resistance_R
— kafirpride (@kafirpride) April 4, 2020
Devant les portes de l’IHU, c’est un défilé de 3 000 personnes par jour, se présentant pour effectuer un test, « ce qui nous a permis de détecter 2 400 personnes infectées », explique le docteur Raoult dans une vidéo publiée sur sa chaîne YouTube. Lorsque les patients sont en détresse respiratoire, le professeur précise que « ça n’est plus l’heure des antiviraux », préconisant alors de traiter le patient dès le début de la maladie.
Il ajoute : « Nous avons maintenant du recul sur un millier de personnes qui ont reçu le traitement à base d’hydroxychloroquine, associée à un antibiotique, l’azithromycine. On continue d’avoir des données qui montrent que quand on soigne les gens au début de la maladie, on évite d’avoir une évolution défavorable. »