Créées en collaboration entre la marque Le Coq Sportif et le designer Stéphane Ashpool, ces tenues avaient pour ambition d'adopter une esthétique résolument moderne et décalée.
Exit le traditionnel blanc éclatant, laissant place à un ton écru élégant, symbolisant la pureté selon la marque. Surtout, le styliste a opté pour une réinterprétation audacieuse du drapeau français, avec un dégradé de bleu qui se fond dans le blanc et le rouge.
« Le pavillon est pour tout le monde, pour ceux qui ont l'épiderme blanchâtre, la peau mate. Nous sommes tous ensemble, une famille », a défendu la responsable du développement de la marque.
Des critiques acerbes sur les réseaux sociaux
De même, le célèbre coq gaulois a été réimaginé, désormais face à face plutôt qu'en profil, un choix symbolique : c'est un coq de combat, regardant droit devant lui, prêt à déployer ses ailes tel un phénix.
En somme, selon Le Coq Sportif lui-même, l'objectif était de proposer une réinterprétation du bleu-blanc-rouge, différente de ce qui a été vu jusqu'à présent.
Cependant, ces tenues ont été comparées à du dentifrice, une remarque faite notamment par le pongiste Simon Gauzy, plusieurs fois champion de France, qui a plaisanté en les associant à la célèbre marque de dentifrice Aquafresh.
— Simon Gauzy (@GauzySimon) January 16, 2024
Tony Estanguet, de son côté, a exprimé son admiration en déclarant : « Je les trouve magnifiques. Il y a une réelle audace et modernité dans cette revisite du bleu, blanc, rouge, différente de ce que l'on a pu voir jusqu'à présent ».
Malgré cela, ces tenues, déclinées en trois catégories (présentation, entraînement, compétition), ont demandé un travail considérable à l'équipementier, vainqueur de l'appel d'offres en 2020. Plus de 1 100 modèles différents de tuniques de compétition ont été créés, et plus de 200 tests ont été réalisés sur des athlètes avant d'arriver à la version finale. Elles équiperont plus de 800 athlètes olympiques et paralympiques.
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