Le couple propriétaire du chien a découvert leur animal avec des plombs dans le corps après avoir participé à une soirée. Le chien était pourtant dans son enclos à la maison. Alertée, la gendarmerie a rapidement identifié le coupable, qui n'était autre que leur voisin et locataire.
L'homme, en état d'ébriété au moment des faits, a avoué avoir tiré sur le chien avec une carabine, justifiant son geste par les aboiements du chien en l'absence de ses propriétaires, présents à un repas de famille à quelques kilomètres de là.
Suite à cette agression, le couple de propriétaires a engagé des frais importants pour les soins vétérinaires de leur chien blessé. Malheureusement, le coupable ne prend pas en charge ces dépenses, suscitant l'indignation du couple.
L'auteur des faits a été condamné à un stage de citoyenneté, à six mois d'interdiction de paraître au domicile du propriétaire du chien, à l'interdiction de contact avec lui, à la confiscation de son arme à feu. Cependant, les propriétaires estiment que ces sanctions sont bien trop légères par rapport à la gravité de l'acte. La volet civil de l'affaire n'a pas encore été traité, et le couple prévoit de poursuivre le locataire en justice.
« C’est une honte »
Le propriétaire du chien, Clément, exprime son mécontentement face à la sanction considérée comme "une honte". Il souligne le manque de remboursement lié aux frais vétérinaires de la chienne. L'avocate du couple partage cet avis, qualifiant les sanctions de "légères et non proportionnées à la gravité des faits". La chienne a dû subir une opération pour ses blessures.
Le propriétaire Clément regrette la sanction, jugée très légère face à l’acte commis : « C’est une honte. Il s’en sort avec un stage de citoyenneté et aucun remboursement lié aux frais d’hospitalisation de la chienne… ».
Avec Agences
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