La détenue, âgée d’une vingtaine d’années et présentant des antécédents psychiatriques connus des surveillants, s'en prend à la professionnelle de santé, la frappant et lui tirant les cheveux. Deux agents de la pénitentiaire interviennent pour mettre fin à l'altercation rapporte Ouest-France.
L'état de santé de la victime n'a pas été divulgué, mais elle n'a pas repris le travail depuis l'incident. La détenue a été transférée dans un établissement psychiatrique le lendemain des faits.
Le syndicat FO-Pénitentiaire, dénonçant cette agression, s'étonne de l'arrivée, le jour suivant, d'un détenu MOS à la maison d’arrêt de Brest. Le syndicat déplore une augmentation des détenus présentant un profil psychiatrique lourd.
La surpopulation carcérale entraîne des déplacements fréquents des détenus vers l'infirmerie de la prison, parfois jusqu'à 140 par matinée.
Actuellement, la maison d’arrêt accueille 440 détenus pour une capacité théorique de 250 places. Les conditions de vie sont dégradées, avec des coursives peuplées au-delà de leur capacité et 69 matelas au sol.
FO-Pénitentiaire demande le transfert immédiat de la détenue mise en cause, déjà incarcérée pour agression.
Le syndicat souligne également les problèmes liés au trafic de stupéfiants à l'intérieur de la prison, avec une saisie récente de plus de 420 grammes de cannabis.
Malgré des opérations de police réussies à l'extérieur de la prison, le syndicat déplore le manque d'action au sein de la maison d’arrêt de Brest.
Avec Agences
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