Un habitant d'Église-Neuve-de-Vergt est décédé des suites d'un infarctus en septembre 2023 après avoir été brièvement hospitalisé, rapporte France Bleu Périgord ce lundi 4 mars 2024, ce qui a conduit sa femme à engager des démarches légales.
Hospitalisation de deux jours et demi
Après avoir subi un infarctus du myocarde, l'homme a été admis à l'hôpital, opéré et placé en soins intensifs. Cependant, après seulement deux jours et demi d'hospitalisation, il a été renvoyé chez lui. "Le médecin a conseillé à mon mari de reprendre ses activités normales, de faire de l'exercice, et nous a indiqué qu'il serait recontacté pour un rendez-vous dans un centre de rééducation", explique sa femme à France Bleu.
À l'époque, elle n'a pas remis en question cette décision, faisant confiance aux assurances des médecins concernant l'état de santé de son mari.
Absence d'anomalies selon l'hôpital
Cependant, trois jours après son retour à domicile, l'homme est décédé alors que sa femme était absente pour un rendez-vous. "Ma fille m'a appelée pour me dire qu'elle n'arrivait pas à le joindre", se souvient-elle.
En rentrant précipitamment chez elle, elle a trouvé son mari sans vie. Malgré les tentatives de réanimation du SAMU et les siennes, le décès de son mari a été constaté sur place. Aujourd'hui, la veuve cherche des réponses sur les raisons pour lesquelles l'hôpital a autorisé le retour de son époux malgré la gravité de son état de santé.
Selon l'avocate de la plaignante, l'hôpital aurait dû maintenir le patient sous surveillance pendant au moins cinq à sept jours après son infarctus. La veuve souhaite savoir si son mari aurait pu être sauvé et espère surtout éviter qu'un tel drame ne se reproduise dans d'autres familles. De son côté, l'hôpital affirme n'avoir constaté aucune anomalie dans l'état de santé du patient sexagénaire, justifiant ainsi son renvoi à domicile. Une enquête est en cours pour faire la lumière sur cette affaire.
Avec Ouest-France
Commentaires
Enregistrer un commentaire