Les chasseurs utilisent des drones pour sauver les faons avant le fauchage

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Les techniciens de la Fédération départementale des chasseurs de la Moselle sont dévoués à la protection des animaux. L’association, équipée de drones thermiques, intervient pendant la période de fauchage pour repérer les faons, souvent incapables de fuir et tragiquement tués.

Afin de prévenir la mort accidentelle de centaines de faons lors du fauchage des prairies, les chasseurs d’Île-de-France utilisent des drones équipés de caméras thermiques pour sécuriser les jeunes chevreuils avant le passage des machines agricoles.

Chaque année, lors du fauchage, des centaines voire des milliers de faons perdent la vie ou sont gravement blessés par les machines agricoles en Île-de-France.

Pour la troisième année consécutive, la FICIF (Fédération interdépartementale des chasseurs d’Île-de-France) offre aux agriculteurs la possibilité de survoler leurs parcelles avec un drone avant le fauchage, afin de détecter et sauver les faons cachés dans les hautes herbes.

Les drones équipés de caméras thermiques mesurent les ondes de chaleur et les rayonnements infrarouges émis par des corps chauds ou froids, tels que les animaux dans les champs ou en forêt, explique le site Xpair.

« Je systématise le passage du drone »

Cette technologie représente une avancée significative pour la protection de la faune. « En tant que chasseurs, notre mission est d’éviter la mort des animaux dans ces conditions, de contribuer à la reproduction des cervidés et de protéger les couvées de faisans », expliquent Guillaume et Olivier, de la Fédération interdépartementale des chasseurs d’Île-de-France à Actu.fr.

La fédération sensibilise les céréaliers, qui écoutent attentivement. « Parfois, ils ne réalisent pas qu’ils risquent de rencontrer des faons en fauchant », observe Olivier. Baptiste Carrouché, de la ferme de la Tremblaye dans les Yvelines, est l'un des premiers à avoir adopté ce programme de surveillance. Il appelle systématiquement les agents de la fédération avant de commencer toute fauche :

« C’est toujours perturbant de penser que l’on pourrait broyer un animal en fauchant pendant la période des naissances, de fin avril à mi-juin. Désormais, je systématise le passage du drone. On ne mettra plus une faucheuse en route sans inspecter », explique l’agriculteur au média local.

Le service de repérage est gratuit, financé par l’écocontribution, dont une partie est prise en charge par la Fédération de chasse d’Île-de-France.

Avec Agences

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