Vers 9h du matin, un éducateur a découvert la fillette sans vie. Malgré l'intervention des secours, elle n'a pas pu être réanimée. Le parquet a annoncé l'ouverture d'une procédure "pour rechercher les causes de la mort", confiée au commissariat de Sucy-en-Brie. "Aucune lésion traumatique" n'a été retrouvée sur le corps de la jeune fille, selon le parquet de Créteil.
Des sources concordantes indiquent que la fillette, qui toussait, avait demandé un verre d'eau à une éducatrice pendant la nuit. Au petit matin, un autre éducateur l'a trouvée sans vie. Après avoir tenté de la réanimer, le foyer a alerté les secours, qui ont constaté son décès aux alentours de 10 heures.
Née en 2019, la jeune fille était arrivée au foyer il y a environ six mois avec ses deux frères jumeaux, légèrement plus âgés. La fratrie avait été placée en raison d'une "situation familiale compliquée", bien que leurs parents soient toujours en vie. Ces derniers devaient se rendre au foyer ce lundi.
Un "évènement dramatique"
Olivier Capitano, président du conseil départemental responsable de l'établissement, a décrit cet incident comme un "évènement dramatique" auprès du quotidien. "C’est un décès difficilement compréhensible, très dur à supporter pour les agents et les parents de la fillette", a-t-il ajouté.
Selon une source proche de l'enquête, la jeune fille ne présentait "aucun problème particulier" et avait passé sa visite médicale à son arrivée au foyer, précise BFM Paris Île-de-France. Une autopsie était prévue ce lundi 10 juin.
Une enquête "en recherche des causes de la mort" a été ouverte par le parquet de Créteil et confiée au commissariat de Boissy-Saint-Léger, avec l'assistance de la brigade territoriale de protection de la famille du Val-de-Marne.
Ce drame survient alors qu'une commission d'enquête sur l'aide sociale à l'enfance (ASE) avait été lancée en mars à l'Assemblée nationale par la députée Isabelle Santiago (PS), élue du Val-de-Marne. Cependant, la dissolution de l'Assemblée annoncée hier par Emmanuel Macron marque la fin soudaine de cette commission d'enquête, comme l'a déploré le militant des droits de l'enfant Lyes Louffok sur le réseau social X ce dimanche.
Avec Agences
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