Lorsque le brouillard enveloppe la route, il est naturel de vouloir allumer les feux de brouillard. Cependant, les feux arrière ne doivent pas être utilisés à la légère.
En novembre, le brouillard est fréquent, et ce mois de novembre 2024 ne fait pas exception, avec une grande partie de la France plongée dans un épais manteau blanc depuis plusieurs jours. Si ce brouillard confère une ambiance presque mystique aux routes de campagne, il réduit considérablement la visibilité. D’où l'importance des feux de brouillard présents sur certains véhicules, avec deux à l’avant et un à l’arrière, afin d’améliorer la visibilité et d’être mieux perçu par les autres conducteurs.
Ces feux, orientés vers le bas, offrent une meilleure visibilité. Certains véhicules les activent automatiquement, tandis que d'autres nécessitent une activation manuelle par l’utilisateur.
Pas d’obligation d'utilisation, même en cas de mauvais temps
Il convient de rappeler que l’utilisation des feux de brouillard n'est jamais obligatoire, quelle que soit la météo.
Différences entre feux avant et arrière:
Le code de la route stipule que les feux de brouillard avant peuvent être utilisés en cas de brouillard, mais également sous la neige ou de fortes pluies. Ils peuvent remplacer ou compléter les feux de croisement sur des routes étroites et sinueuses (article R416-7). Jusque-là, tout semble simple : brouillard égal feux de brouillard.
Cependant, il y a une nuance importante : en cas de fortes pluies, même associées à du brouillard, les feux arrière ne doivent pas être allumés. « L'eau sur la route peut provoquer une réverbération qui éblouit les conducteurs à l'arrière », explique Lionel, moniteur d'auto-école en Bretagne, pour actu.fr.
Les feux arrière doivent être réservés aux situations de brouillard dense ou de chute de neige. « Par temps clair, ils peuvent éblouir les autres automobilistes », ajoute Lionel.
Par ailleurs, il est déconseillé d'utiliser les feux de route en présence de brouillard, car la lumière se reflétant sur les gouttelettes d’eau peut créer un effet mur, rendant la visibilité encore plus difficile.
Amende encourue
« Le non-respect des dispositions du présent article est sanctionné par une contravention de la quatrième classe », précise le code de la route.
Cela correspond à une amende de 135 euros, pouvant atteindre 750 euros en cas de jugement. Dans la pratique, cette sanction est rarement appliquée. « En 30 ans, je n'ai verbalisé qu'une seule fois, et c'était une situation extrême. Nous privilégions généralement la pédagogie et le discernement », partage un commandant de gendarmerie.
Enfin, il est bon de rappeler que lorsque la visibilité est inférieure à 50 mètres, la vitesse maximale autorisée est limitée à 50 km/h, comme indiqué par la Sécurité routière.
source;actu.fr
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