Disparition tragique d’Antony, 17 ans : retrouvé mort après deux semaines, la Défenseure des droits ouvre une enquête
Un drame qui soulève des interrogations
La mort d’Antony, 17 ans, suivi par l’Aide sociale à l’enfance (ASE), a suscité une vive émotion et de nombreuses interrogations. Ce jeune homme, placé dans un camping par un dispositif expérimental, a été retrouvé mort après deux semaines de disparition. En réponse aux révélations d’éventuels dysfonctionnements administratifs, la Défenseure des droits s’est saisie d’office pour enquêter sur les circonstances troublantes entourant son décès.
Un dispositif expérimental mis en cause
Antony était pris en charge par l’association Concept Ressource, dans le cadre de la protection de l’enfance. Selon une enquête parue dans Le Parisien, ce dispositif expérimental aurait présenté de graves lacunes, soulevant des questions sur les responsabilités et les conditions de prise en charge des mineurs confiés à l’ASE. L’Institution a annoncé qu’elle examinerait les éventuels manquements administratifs ayant pu contribuer à cette tragédie.
Découverte du corps dans un sous-bois
Le corps d’Antony a été retrouvé le samedi 21 décembre, lors d’une battue citoyenne organisée après deux semaines de recherches. Un participant a découvert son corps pendu dans un sous-bois, à proximité de la maison de sa mère, située dans le quartier Montponçon, à Voiron. Le procureur de Grenoble, Éric Vaillant, a confirmé l’identité du jeune garçon, sans toutefois communiquer davantage sur les causes précises de sa mort.
Une disparition inquiétante
La disparition d’Antony remontait au 5 décembre, après une dispute avec son frère. Ce jour-là, il avait quitté le domicile familial avec son téléphone portable pour seule possession. Si l’adolescent avait déjà fugué par le passé, son absence prolongée et l’absence de tout contact avec sa mère ou ses proches avaient inquiété la famille, décrivant un comportement inhabituel.
Un appel à la justice et à la transparence
La mort d’Antony relance le débat sur les dispositifs de prise en charge des jeunes confiés à l’ASE, notamment dans des cadres dits « expérimentaux ». La famille et les associations de défense des droits des enfants espèrent que l’enquête de la Défenseure des droits permettra de faire la lumière sur cette affaire et d’éviter qu’un tel drame ne se reproduise.
Cette disparition tragique met une fois de plus en lumière les failles des dispositifs d’accompagnement de l’enfance en danger et la nécessité d’une réforme en profondeur pour garantir la sécurité des mineurs placés sous protection.
source:le Parisien
Commentaires
Enregistrer un commentaire