La tempête Enol, accompagnée de violentes rafales de tramontane, a frappé durement Perpignan ce lundi 23 décembre 2024, causant des incidents tragiques et mobilisant les secours des Pyrénées-Orientales.
Un drame dans le quartier Saint-Assiscle
En début d’après-midi, les pompiers ont été appelés dans le quartier Saint-Assiscle pour une urgence dramatique. Un arbre, déraciné par les rafales de vent, s’est écroulé sur un homme de 65 ans qui dormait dehors sur un morceau de carton. Malgré l’intervention rapide des secours, la victime n’a pas survécu à ses blessures.
Un ami de la victime, encore bouleversé par le drame, témoigne :
"Manuel venait régulièrement à Perpignan depuis plusieurs années. Je lui avais proposé de se mettre à l’abri dans ma caravane, mais il avait refusé. Il aimait écouter son transistor et disait qu’il l’entendait mieux dehors. C’est tellement triste de mourir de cette façon."
Une conductrice blessée
Plus tard dans la journée, un autre arbre s’est effondré sur une voiture dans les rues de Perpignan. La conductrice, âgée de 60 ans et seule à bord, a été légèrement blessée. Elle a été transportée à l’hôpital par les pompiers, mais ses jours ne sont pas en danger.
La vigilance renforcée
Face à ces événements, les autorités de Perpignan rappellent l’importance de respecter les consignes de sécurité. La mairie avait pris un arrêté interdisant l’accès aux parcs municipaux, une mesure systématiquement mise en place lorsque les vents dépassent les 80 km/h.
La tempête Enol, qui souffle depuis dimanche, continue de perturber la région avec des rafales puissantes, causant des chutes d’arbres et de matériaux en série. Les pompiers, mobilisés sur plusieurs fronts, appellent à la prudence et conseillent de limiter les déplacements.
Ce drame rappelle la dangerosité des intempéries, particulièrement pour les personnes sans-abri, vulnérables face aux caprices de la nature. Une onde de choc a traversé le quartier de Saint-Assiscle, où les habitants pleurent Manuel, un homme discret mais bien connu des riverains.
source:L'indépendant
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