Une icône controversée de la jet-set s’éteint
Jocelyne Wildenstein, mondialement surnommée « la femme chat » en raison de ses nombreuses interventions de chirurgie esthétique, est décédée mardi à Paris à l’âge de 79 ans. C’est son compagnon, Lloyd Klein, qui a confirmé la nouvelle mercredi auprès de l’AFP. Il a déclaré avec émotion : « Une icône est partie », précisant que Jocelyne est décédée d’une embolie pulmonaire dans un palace parisien.
Un visage médiatique et une transformation fascinante
Connue pour ses apparitions dans la jet-set et suivie par 1,1 million d’abonnés sur Instagram, Jocelyne Wildenstein intriguait autant qu’elle fascinait. Sa transformation physique, attribuée à de nombreuses chirurgies esthétiques, avait alimenté les rumeurs selon lesquelles elle souhaitait ressembler à un félin, un récit qu’elle n’a jamais totalement confirmé. Des légendes prétendaient également qu’elle aurait dépensé des millions pour ces interventions, renforçant son image de figure excentrique de la haute société.
Un parcours entre luxe et scandale
Née le 7 septembre 1945 à Lausanne (Suisse) sous le nom de Jocelyne Perisset, elle accède au cercle fermé de la haute société new-yorkaise en épousant Alec Wildenstein, un riche marchand d’art. De cette union naissent deux enfants, mais aussi un divorce retentissant en 1998, marqué par des révélations tapageuses. Elle a conservé le patronyme Wildenstein après leur séparation, qui a fait la une des tabloïds du monde entier.
Dans ses dernières apparitions médiatiques, notamment en France, Jocelyne était revenue sur cet épisode tumultueux de sa vie. Invitée sur des plateaux télévisés, elle minimisait les spéculations autour de son apparence et qualifiait les rumeurs de simple « stratégie médiatique de son ex-mari » pendant leur divorce.
Une vie entre artifice et authenticité
Partagée entre ses résidences à New York et Miami, Jocelyne Wildenstein incarnait une époque où la jet-set défiait les normes, entre excès et fascination du public. Aujourd’hui, sa disparition laisse derrière elle une empreinte à la fois singulière et mystérieuse, un symbole d’une époque où l’apparence et les histoires extravagantes dominaient les récits des personnalités en vue.
source:20Minutes
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