Un exploit de survie dans la savane sauvage
Disparu le 27 décembre 2024 dans le parc national de Matusadana au Zimbabwe, un garçon de 7 ans a été retrouvé vivant après cinq jours d’errance dans une zone peuplée de lions et autres prédateurs. Le jeune garçon a parcouru près de 50 kilomètres, se nourrissant de baies sauvages et s’hydratant en creusant les berges d’une rivière, un geste clé dans cette région frappée par la sécheresse.
"C’est un miracle qu’il ait survécu", a affirmé Mutsa Murombedzi, parlementaire régional, impressionné par l’instinct de survie et la résilience de l’enfant.
Face à des conditions extrêmes, des réflexes incroyables
Malgré des recherches intensives perturbées par de fortes pluies, le garçon a fait preuve d’un sang-froid hors du commun pour se protéger :
- Choix stratégique pour sa sécurité : il a dormi sur des escarpements rocheux, hors d’atteinte des lions et autres prédateurs.
- Un régime de survie minimaliste : il a subsisté grâce à des baies sauvages, trouvant ainsi l’énergie nécessaire pour continuer son chemin.
- Des compétences instinctives : pour étancher sa soif, il a creusé dans le sol des berges de rivières.
Transporté à l’hôpital après son sauvetage, l’enfant était affaibli mais indemne, ne portant aucune blessure malgré l’hostilité de l’environnement.
un exploit physique et mental dans un territoire hostile
Le garçon a parcouru 49 kilomètres de terrain accidenté dans l’un des parcs les plus dangereux du Zimbabwe, où cohabitent lions, hyènes et éléphants. Selon un porte-parole local, "sa capacité à survivre dans un tel environnement dépasse l’imagination".
Une histoire qui inspire et émeut
Cette aventure extraordinaire met en lumière la force mentale et l’instinct de survie que même les plus jeunes peuvent démontrer face à l’adversité. Ce garçon miraculé, désormais perçu comme un héros local, a ému toute la région et inspiré des éloges pour son courage inébranlable.
De retour auprès de sa famille, profondément soulagée, l’enfant est devenu le symbole d’une résilience rare et d’une volonté de vivre exceptionnelle.
source:La Dépeche
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