Les Voitures-Radars Envahissent les Routes : Ce que Vous Devez Savoir pour Éviter de Vous Faire Flasher
Depuis le début de l'année 2025, le dispositif des voitures-radars s'étend à trois nouvelles régions françaises : l’Occitanie, l’Auvergne-Rhône-Alpes et la Provence-Alpes-Côte d’Azur. Ces véhicules banalisés traquent les excès de vitesse en toute discrétion, sans flash visible, et continuent de diviser l’opinion publique.
Un dispositif discret mais efficace
Le ballet des voitures-radars s’intensifie. Désormais déployées dans presque toutes les régions de France, à l’exception de l’Île-de-France et de la Corse, ces véhicules banalisés embarquent un système de flash infrarouge invisible pour les conducteurs. Leur mission : traquer les excès de vitesse jour et nuit.
En 2025, 110 voitures-radars sont en circulation, réparties entre les forces de l’ordre (50 véhicules) et des sociétés privées (60 véhicules). Ces dernières sont habilitées par l’État dans le but de libérer les forces de l’ordre pour d’autres missions, comme les contrôles d’alcoolémie ou de stupéfiants.
Comment fonctionnent ces voitures ?
Ces voitures sont capables de :
- Flasher les véhicules en excès de vitesse qu'elles suivent ou croisent.
- Opérer sur tous types de routes (autoroutes, nationales, départementales ou communales).
- Cibler les conducteurs dépassant 61 km/h en agglomération, 124 km/h sur voie express ou 146 km/h sur autoroute.
Elles circulent en moyenne six heures par jour, même les jours fériés, et leur parcours est défini par les préfets pour couvrir les zones à fort risque d’accidents.
Repérer une voiture-radar : mission presque impossible
Les voitures-radars sont délibérément discrètes, sans marques distinctives. Toutefois, les conducteurs attentifs pourront remarquer :
- Un boîtier noir infrarouge sur le tableau de bord.
- Un petit carré visible à l’arrière, abritant les caméras qui enregistrent les infractions.
Les modèles utilisés sont très courants sur les routes françaises, et les plaques d’immatriculation changent régulièrement pour éviter d’être identifiées.
Les rumeurs et inquiétudes autour de ces radars privés
Certains automobilistes redoutent une stratégie de « piège », craignant que les voitures-radars incitent volontairement les conducteurs à dépasser la vitesse. La sécurité routière réfute ces accusations, précisant que :
- Les conducteurs des voitures-radars privées sont tenus de rouler à une vitesse adaptée au trafic.
- La rémunération des opérateurs privés est basée sur le nombre de kilomètres parcourus, et non sur le nombre de flashs.
Ce qu’il faut retenir
Avec 4 700 radars fixes et mobiles dans l’Hexagone, le dispositif des voitures-radars continue de se développer pour renforcer la sécurité sur les routes. Mais leur présence soulève un débat sur la transparence et l’équité dans la gestion des excès de vitesse.
Pour les automobilistes, prudence est de mise : respectez les limitations de vitesse, car ces nouvelles voitures sont bien plus difficiles à repérer qu’un radar classique.
source:actu.fr
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