Ginette Kolinka, rescapée d’Auschwitz, célèbre ses 100 ans : « La vie est belle parce que je survis »
Ginette Kolinka, l’une des dernières survivantes du camp d’Auschwitz-Birkenau, fête son centième anniversaire ce mardi 4 février. Toujours pleine d’énergie et d’humour, elle continue de témoigner inlassablement sur l’horreur de la Shoah et l’importance de la mémoire.
Une femme très sollicitée, une mémoire toujours vive
Au lendemain du 80e anniversaire de la libération d’Auschwitz, son répondeur est saturé. Impossible de lui laisser un message. Entre les interviews et les sollicitations médiatiques, Ginette Kolinka est au centre de l’attention. Finalement, après plusieurs essais, c’est son fils Richard, batteur du groupe Téléphone, qui décroche et nous passe sa mère.
D’une voix enjouée, elle lance : « Vous pouvez venir tout de suite ? Je suis dans ma chambre, je n’ai rien de prévu. » Un rendez-vous improvisé avec une femme qui, malgré son âge avancé, garde l’esprit vif et une joie de vivre communicative.
Un témoignage essentiel, une force de caractère inébranlable
Lorsqu’on arrive, son fils s’éclipse avec un sourire : « Je vous laisse avec la reine mère. » En grand fan de Téléphone, on ne peut s’empêcher d’être impressionné. Ginette, elle, s’amuse : « Vous avez les deux stars de la famille en même temps ! »
Cette femme, qui a connu l’horreur des camps, continue de répandre un message de résilience et d’espoir. Malgré les souvenirs douloureux, elle choisit de vivre, de rire et de partager. « La vie est belle, justement parce que je survis », dit-elle avec une force incroyable.
À 100 ans, Ginette Kolinka demeure un symbole de mémoire et de transmission, prouvant que même après l’indicible, la lumière peut continuer de briller.
source:le Parisien
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