Budget 2026 : Pierre Moscovici appelle « tous les Français » à se serrer la ceinture

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Budget 2026 : Pierre Moscovici appelle « tous les Français » à se serrer la ceinture

Alors que le gouvernement prévoit un effort budgétaire de 40 milliards d'euros en 2026 sans hausse d'impôts annoncée, Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes, appelle à un effort collectif de l'ensemble des Français.

Depuis plusieurs jours, les ministres répètent le message : il faudra faire des économies massives, mais sans augmenter les impôts. Bruno Le Maire a prévenu que l'effort demandé serait « considérable ». En parallèle, Éric Lombard et Amélie de Montchalin insistent sur le fait qu’aucune hausse fiscale n’est prévue.

Pour atteindre ces objectifs, plusieurs pistes sont évoquées, notamment un tri dans les niches fiscales, afin de supprimer celles jugées inefficaces ou bénéficiant à une minorité. Mais est-ce suffisant ?

Invité sur BFMTV le 15 avril, Pierre Moscovici a rappelé que la France affiche déjà un taux de prélèvement obligatoire très élevé. Selon lui, il est nécessaire de trouver d’autres leviers : « On ne peut pas continuer à utiliser en priorité l’arme fiscale. »

 Économies publiques, mais sans exclure la fiscalité

Si le président de la Cour des comptes soutient l'idée de réduire la dépense publique, il avertit aussi : il ne faut pas exclure totalement des efforts fiscaux.
Pour Moscovici, trois raisons justifient cette prudence :

  • Le rendement financier : certaines hausses seraient efficaces pour équilibrer les finances.

  • L’équité : tous les Français doivent contribuer selon leur capacité.

  • La faisabilité politique : certaines économies pourraient être politiquement explosives.

D’où son appel : « Il faut que tous les Français fassent des efforts, à hauteur de leur capacité contributive. » Et de préciser qu’il ne doit pas y avoir de tabous sur la fiscalité, même si l’impôt n’est pas le levier privilégié.

 Premières réactions syndicales

Du côté syndical, les critiques n’ont pas tardé. Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, dénonce une politique jugée injuste : « C’est toujours aux mêmes de faire des efforts », fustige-t-elle, appelant à taxer davantage les plus riches plutôt que de faire peser l’effort sur les classes populaires, les retraités ou les chômeurs.

source:Capital

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