"Huile d’olive extra-vierge : un concentré de bienfaits… et de polluants invisibles"
Une huile pas si pure
Longtemps célébrée comme l'or liquide de la Méditerranée, l'huile d'olive vierge extra s’impose dans de nombreuses cuisines comme une alternative santé au beurre ou aux huiles raffinées. Pourtant, derrière cette image de pureté se cache une réalité moins reluisante. Une enquête menée par 60 Millions de Consommateurs, publiée ce jeudi, jette un pavé dans la bouteille.
Plastifiants et hydrocarbures dans nos assiettes
Sur les 22 références d’huiles d’olive analysées, issues aussi bien de l’agriculture conventionnelle que biologique, la quasi-totalité contient des substances indésirables : phtalates, hydrocarbures aromatiques d’huiles minérales (MOSH et MOAH)… des contaminants soupçonnés d’être des perturbateurs endocriniens voire potentiellement cancérigènes.
Une contamination difficile à éviter
Selon Patricia Chairopoulos, journaliste à l’origine de l’enquête, l’huile d’olive est particulièrement sensible à ce type de pollution. "C’est une matière grasse qui absorbe très facilement les substances présentes dans l’environnement", explique-t-elle à BFMTV. Le contact avec certains plastiques ou matériaux utilisés lors de la récolte, du transport ou de l’embouteillage pourrait expliquer ces traces inquiétantes.
Bio ou pas, toutes concernées
Même les huiles certifiées biologiques ne sont pas épargnées. Le problème ne réside pas dans les méthodes de culture, mais bien dans la chaîne de transformation. Ce qui remet en question la sécurité des pratiques industrielles, même pour des produits à haute valeur ajoutée.
source:20Minutes
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