Un drame glaçant s’est déroulé à Bangalore, en Inde, où l’honneur familial a viré au cauchemar. Une femme de 59 ans a été condamnée à la réclusion à perpétuité pour avoir poignardé à mort sa fille de 17 ans, après avoir découvert que celle-ci avait menti sur ses résultats scolaires.
Du rêve universitaire au cauchemar familial
Le 29 avril 2024, Sahiti, lycéenne en deuxième année, avoue à sa mère avoir échoué dans une matière, contredisant sa version initiale où elle s'était vantée d’avoir obtenu 95 %. En réalité, elle avait échoué dans quatre matières. Un mensonge que sa mère, Rani, n’a pas supporté.
« Je m’étais vantée auprès de ma famille que Sahiti partirait étudier à l’étranger », aurait-elle déclaré.
Une issue tragique, entre honte et folie
Dévorée par la peur d’être humiliée auprès de ses proches, la mère s’empare d’un couteau de cuisine et poignarde sa fille à de multiples reprises. Après l’avoir tuée, elle tente de se suicider en se blessant à la main, mais appelle finalement les secours. Elle est hospitalisée, puis arrêtée et incarcérée à la prison centrale de Bangalore.
Une pression scolaire écrasante
Ce crime tragique révèle une réalité plus vaste en Inde : la pression sociale liée à la réussite scolaire. D’après les chiffres du National Crime Records Bureau, plus de 13 000 étudiants se sont suicidés en 2021, représentant 7,6 % des suicides du pays cette année-là. Et la tendance est à la hausse.
En Inde, échouer à l’école peut être perçu comme un déshonneur familial. Un climat où la réussite devient une question de dignité… parfois mortelle.
source:20Minutes
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