Vague de violences contre les prisons : Trois véhicules incendiés à Tarascon, « C’est l’État qu’on cherche à intimider », déclare Darmanin
Nouvel épisode d’une série d’attaques ciblées. Mercredi à l’aube, trois véhicules appartenant à des agents pénitentiaires ont été volontairement incendiés devant la prison de Tarascon, dans les Bouches-du-Rhône. Ces faits surviennent au lendemain d’actes similaires dans plusieurs établissements français, marqués notamment par des tirs à l’arme automatique contre le centre pénitentiaire de Toulon.
Un climat de tension grandissante
Face à ces violences en chaîne, les autorités ne cachent plus leur inquiétude. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, y voit une volonté de s’en prendre directement à l’État :
« Il y a manifestement des gens qui essaient de déstabiliser l’État en l’intimidant, car nous prenons des mesures contre le laxisme qui existait peut-être auparavant dans les prisons. »
Une réforme carcérale dans le viseur
Le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, estime que cette flambée de violences pourrait être liée à l’annonce récente de la création de prisons de haute sécurité, impliquant un régime carcéral inédit en France. Ces nouvelles structures visent à renforcer le contrôle sur les détenus les plus dangereux ou influents, notamment ceux liés au grand banditisme ou au terrorisme.
Une attaque coordonnée ?
Les événements récents suggèrent une possible organisation derrière ces attaques, qui ciblent non seulement les bâtiments mais aussi les personnels. Pour rappel :
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Tirs à l’arme automatique à Toulon
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Véhicules brûlés devant plusieurs prisons, dont celle de Tarascon
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Une multiplication des actes en moins de 48h
Le procureur de Tarascon a ouvert une enquête pour déterminer les auteurs et les éventuelles connexions entre ces actes. Le gouvernement, de son côté, assure qu’il ne cédera à aucune forme d’intimidation.
source:20Minutes
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