À 8 ans, un écolier sort un couteau à la récréation et met un coup de tête au directeur

Le directeur de cette école de Haute-Garonne et un instituteur, qui aurait été aussi frappé, auraient porté plainte. 

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Une violence à peine croyable pour un enfant de cet âge. Après avoir sorti un couteau à la récréation, un enfant de 8 ans a donné un coup de tête au directeur de son école primaire d’Aussonne, près de Toulouse selon une information du site de 100% Radio, radio indépendante d’Occitanie, reprise depuis par divers médias, dont La Dépêche du Midi.

Les faits se sont déroulés mardi 23 mars, dans une école primaire d’Aussonne, au nord-ouest de Toulouse (Haute-Garonne). A la récréation, un élève de 8 ans sort un couteau devant ses camarades. Il a ensuite mis un coup de tête au directeur voulant lui confisquer son « arme ».

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Mardi 23 mars dernier, cet enfant, scolarisé dans cet établissement comptant un peu plus de 380 élèves, aurait ramené un petit couteau suisse à l’école. Il aurait exhibé le couteau, possédant « une lame suffisamment longue pour faire des dégâts » selon le journal local, devant des camarades dans la cour de récréation.

Voyant la scène, un enseignant s’est alors dirigé vers lui pour lui confisquer cet objet dangereux mais l’écolier ne s’est pas laissé faire et n’a pas hésité à le frapper. L’instituteur aurait été contraint de l’emmener voir le directeur de l’établissement précise la radio locale. C’est là que ça aurait dégénéré. En effet, l’enfant aurait mis un coup de tête à ce dernier, le blessant légèrement au nez.

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Une cellule psychologique mise en place

Une fois dans le bureau, la discussion entre le directeur et l’enfant a très vite dégénéré. L’élève a en effet «collé» un coup de tête au directeur de l’école «occasionnant une blessure sans gravité mais un saignement tout de même», précise 100 % Radio.

Contacté par les médias locaux, le rectorat de Toulouse a confirmé cet incident. « Cette situation de violence inadmissible au sein d’une école a été traitée par l’équipe enseignante en relation avec la gendarmerie et les services de l’Éducation nationale de la Haute-Garonne. L’inspectrice de circonscription et son équipe se sont immédiatement rendues à l’école », précise le rectorat.

Une équipe a été dépêchée sur place par le rectorat, qui a ouvert ensuite une cellule d’écoute à destination des élèves et des personnels enseignants.

Le Rectorat de Toulouse a dénoncé «cette situation de violence inadmissible au sein d’une école» laquelle «a été traitée par l’équipe enseignante en relation avec la gendarmerie et les services de l’éducation nationale de la Haute-Garonne».