A Saint-Malo, un homme appelle la police pour le vol de son drapeau… nazi

Samedi 17 avril vers 1 heure du matin, à Saint-Malo, un jeune de 23 ans s’est fait voler son drapeau nazi qu’il exhibait dans les rues. Ivre, il appelle la police pour s’en plaindre en oubliant que c’est illégal.

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Les policiers de Saint-Malo​ ont reçu un étrange appel dans la nuit de vendredi à samedi. Il était environ minuit quand un homme a demandé leur aide après s’être fait voler un drapeau. Le problème ? La bannière en question est un drapeau nazi, comme l’évoque France Bleu. Un étendard qu’il n’est pas interdit de posséder en France, mais que la loi interdit de montrer​.

Un équipage de police patrouille dans le secteur et repère un couple dont la jeune femme porte justement un drapeau sur le dos. Ils s’aperçoivent que c’est un drapeau aux emblèmes nazis. Elle n’avait visiblement pas apprécié que le jeune homme parade avec dans la rue.

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Elle insulte et donne un coup de pied aux policiers

Très alcoolisé, il a expliqué qu’une femme lui a rappelé dans la rue qu’il était interdit d’afficher son drapeau avant de le lui voler. La police a pu retrouver la mise en cause, mais l’étendard fasciste n’a pas pu être récupéré. La voleuse, elle aussi en état d’ébriété, aurait traité les agents de nazis avant de frapper l’un d’entre eux.

Elle ne partage peut-être pas ses idées mais le rejoint sur son goût pour la boisson. Car la jeune femme se présente bien éméchée face aux policiers. Elle refuse de remettre le drapeau, les traite de nazis et leur donne un coup de pied. Elle est embarquée et placée en garde à vue, tout comme le détenteur du drapeau qui l’avait exhibé.

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L’homme a été placé en garde à vue et comparaîtra au tribunal correctionnel sur reconnaissance préalable de culpabilité. Il n’en est pas à son coup d’essai. Le 12 août dernier, il se promenait déjà en état d’ébriété dans les rues de Saint-Malo avec un drapeau nazi sur le dos. Il avait alors expliqué avoir agi par “provocation due à l’alcool”.

Sympathisant des mouvements d’extrême droite, l’homme avait déclaré qu’il regrettait son geste et qu’il ne pas partageait pas l’idéologie nazie. Jugé le 12 janvier, il avait été condamné à effectuer 70 heures de travail d’intérêt général.