Après le coq Maurice, un autre gallinacé au cœur d’une querelle de voisinage

Cette fois, la scène a lieu dans une petite ville de l’Aube, Vendeuvre-sur-Barse. Le couple mis en cause a emménagé dans cette petite commune en février 2018.

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Vous souvenez-vous du coq Maurice de l’Ile d’Oléron ? Sa propriétaire, poursuivie pour nuisances, avait finalement eu gain de cause en 2019. Le tribunal avait finalement jugé que le gallinacé pouvait pousser la chansonnette quand il le souhaitait, n’en déplaise à ses voisins.

Un autre procès pourrait bientôt concerner un de ses congénères. « Philippe » a élu, lui, son « Poule House » dans l’Aube. Dans la petite ville de Vendeuvre-sur-Barse, où un conflit oppose ses propriétaires à des voisins. Les premiers ont déjà reçu deux courriers de la part de l’avocat des seconds, rapporte France 3 Grand-Est.

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Manon Vançon et Denis Aubry avec leur coq nain Sabelpoot © Document remis – France 3 Grand-Est

Se sentant menacés, ils ont lancé une pétition sur change.org et avaient recueilli près de 6.000 signatures ce vendredi à 16 heures. « Le coq rentre le soir dans le noir dans sa cabane, il ne chante que très peu la journée et non la nuit contrairement à ce qu’ils disent. Je dors parfois la fenêtre ouverte et je n’entends rien ! », se défend la propriétaire.

« J’ai essayé de leur parler »

Mais depuis, l’affaire n’en est pas restée là. Les voisins leur reprochent également les nuisances de leur coq nain Sabelpoot, une race d’ornement, et leur demandent de s’en séparer. En janvier 2021, Manon et son compagnon reçoivent un premier courrier en recommandé de la part des voisins. « J’ai essayé de leur parler, mais ils m’ont répondu que si j’aimais les animaux, il fallait que j’habite dans une ferme », déplore Manon Vançon.

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« Ils m’ont dit : ‘De toute façon vous n’êtes pas la première à avoir eu un coq ici et nous avons toujours eu gain de cause ! Votre coq, si c’était le mien, je lui tordrais le cou. Même les chiens nous dérangent!' » S’en suit un courrier de son bailleur social, Troyes Aube Habitat, habituel dans ce genre de procédure. Un médiateur est engagé. « Il en ressort un manque de dialogue qui a fait que la situation s’est envenimée, répond-on à l’agence du bailleur, contactée par téléphone. Nous essayons d’organiser une table ronde, pour trouver une solution calme et apaisée. »

Source: France 3 Grand-Est