Ce millionnaire thaïlandais offre 280 000 euros à celui qui épousera sa fille
Dans de nombreux pays, il est encore d’usage que le futur marié promette d’apporter une dot à la famille de la future mariée, pour lui rembourser la perte de sa fille, qui devra à partir de ce moment là s’occuper d’un autre foyer.
Cependant un homme est allé à contre-courant, non pas parce qu’il refuse la dot, mais parce qu’il veut la donner à son futur beau-frère – qu’il ne connaît pas encore – tout simplement parce que sa fille est encore célibataire. Si tout ceci vous semble étrange, attendez de connaître les autres détails de cette incroyable histoire thaïlandaise.
Pour trouver un mari à sa fille, Arnon Rodthong a décidé de ne pas lésiner sur les moyens. Ce lundi 4 mars, l’homme d’affaires thaïlandais, âgé de 58 ans, a posté une drôle d’annonce sur les réseaux sociaux, dans laquelle il explique offrir un prix de 10 millions de bahts (environ 280 000 euros) à celui qui épousera la jeune Karnsita, 26 ans.
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Une récompense alléchante, à laquelle le magnat ajoute les clés de son entreprise de commerce de durians en guise d’héritage, précise le Daily Mail. Mais la compétition pour « remporter » la main de la jeune femme s’annonce acharnée, puisque plusieurs centaines d’hommes ont déjà répondu à l’annonce, poussant même Arnon Rodthong à organiser un « tournoi » pour déterminer l’identité du meilleur prétendant.
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Bien entendu, le candidat idéal doit répondre aux trois exigences suivantes :
1. « Il n’a pas besoin d’être très intelligent, du moment qu’il sache lire et écrire. »
2. « Il faut que ce soit un travailleur acharné, absolument pas paresseux. »
3. « Il doit veiller à ne pas trop dépenser et il dot aimer le durian. »
Pour ceux qui ne le connaissent pas, le durian est un fruit légèrement ovale, couvert de petits pics et surnommé « le plus mauvais du monde » : il a une odeur prononcée et rance qui se répand à la surface de la coque. Mais surtout, l’exploitation de M. Rodthong en traite 50 tonnes par jour.
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Arnon explique : « Je veux que quelqu’un s’occupe de mon exploitation et la fasse prospérer, pas une personne avec un diplôme, une maîtrise ou un philosophe, je veux un homme appliqué, quelqu’un qui a une attitude productive. C’est tout. »
Car après tout, il faut bien le dire : « Dès que j’aurai un beau-frère, je lui lèguerai tous mes biens« .
Et Karnsita dans tout ça ? Elle semble bien s’accommoder de la décision de son père. D’autant que ses attentes ne sont pas forcément très élevées : « Je ne suis pas difficile. Je voudrais seulement un homme que je peux amener à des événements et avec qui prendre des selfies. »
« J’ai été surprise, mais je peux aussi y voir un côté comique. Et à propos de l’offre, elle ajoute : » C’est vrai que je suis encore célibataire, si je dois me marier avec quelqu’un, je veux juste qu’il soit attentionné et gentil, qu’il aime sa famille. »
Quoi qu’il en soit, cette histoire cocasse n’est pas sans rappeler celle de Cecil Chao Sze-tsung, un milliardaire chinois qui promettait il y a quelques années la coquette somme de 160 millions d’euros à celui qui arriverait à gagner les faveurs de sa fille, homosexuelle.
Si cela vous intéresse, sachez que la riche Thaïlandaise de 26 ans parle couramment le chinois et l’anglais et que, même ses frères aînés n’ont pas réagi de manière hostile à la proposition de son père.
Y a-t-il un candidat ?