Inquiétudes pour l’environnement après le naufrage du navire italien ‘Grande America’
Après deux jours d’incendie, le navire de commerce italien Grande America a coulé le 12 mars au large du Finistère, à environ 300 kilomètres des côtes françaises par 4600 mètres de fond. Le ministre de la Transition écologique François de Rugy, a confirmé que le navire italien qui transporte une cargaison de fioul lourd avait coulé, précisant qu’il faudrait envisager les moyens de lutte anti-pollution.
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Les 27 passagers à bord de ce navire de 214 mètres, en provenance de Hambourg et qui devait se rendre à Casablanca, ont été évacués dans la nuit de dimanche à lundi, sains et saufs.
Après le naufrage du #GrandeAmerica , je salue l’action des civils et militaires mobilisés sous l’autorité du Préfet maritime @premaratlant et la coopération des marines britannique et française pour sauver l’équipage. Nous allons maintenant mener la lutte anti-pollution pic.twitter.com/bQ7NNqSOsv
publicités — François de Rugy (@FdeRugy) 12 mars 2019
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Dimanche vers 20 heures, le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage d’Etel a été informé par le ‘Maritime rescue coordination center’ de Rome de la situation à bord du ‘Grande America’, un navire hybride entre un roulier et un porte-conteneurs. Le navire a déclaré un incendie à son bord alors qu’il se trouvait à environ 263 kilomètres au sud-ouest de la pointe de Penmarc’h. Après avoir annoncé avoir maîtrisé l’incendie et vouloir faire route vers La Corogne, le commandant du navire a informé les autorités maritimes de la dégradation de la situation alors que plusieurs conteneurs étaient en feu. Après 2h, il a décidé d’abandonné le navire à bord d’une seule embarcation de sauvetage.
[#GrandeAmerica] Le #GrandeAmerica subissait un incendie depuis le 10 mars en soirée, dont la violence s’est amplifiée durant les 24 dernières heures. Le navire présentait sur son côté droit une forte inclinaison qui s’est aggravée au fil du temps. @sgmer @MarineNationale pic.twitter.com/vsDPjrVPbC
— Premar Atlantique (@premaratlant) 12 mars 2019
L’association Robin des bois a demandé à ce qu’un inventaire des produits et matières dangereuses contenues dans le navire soit établi afin d’évaluer la dangerosité des rejets potentiels.