Près de Toulouse : Un homme condamné à quatre mois de prison ferme pour avoir battu son chien à coups de batte de base-ball
En début de semaine, un habitant de la Haute-Garonne a écopé de quatre mois de prison ferme d’une interdiction de détenir un animal de dix ans pour avoir maltraité son chien Hancock.
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Un habitant de Seysses (Haute-Garonne) a été condamné à quatre mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Toulouse, lundi 31 mai, pour des actes de maltraitance sur son chien. Celui-ci a subi quotidiennement des violences. Il avait été retiré à son maître le 19 avril par les gendarmes.
Un homme âgé de 36 ans comparaissait lundi 31 mai devant le tribunal correctionnel de Toulouse pour des actes de cruauté sur son chien. Le 19 avril, les gendarmes étaient venus récupérer son American Staffordshire Terrier à son domicile, à Seysses (Haute-Garonne).
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La compagne du trentenaire avait filmé les violences. L’homme a frappé son animal, notamment à coups de batte de base-ball, pendant plusieurs semaines, rapportait La Dépêche du Midi ce jeudi 3 juin.
«Ce jour-là, l’animal était dans un tel état qu’on a cru, un temps, qu’il faudrait l’euthanasier, décrit Céline Gardel, présidente de l’association toulousaine «Les4pattounes», partie civile à l’audience correctionnelle qui s’est déroulée lundi. Son maître, tortionnaire, était extrêmement violent, la vidéo était insoutenable. Les violences et sévices graves infligés quotidiennement lui ont causé des souffrances particulièrement cruelles, inutiles et excessives, dans l’indifférence du destin fatal».
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Absent lors de l’audience
Selon la présidente d’une association de protection animale, le chien a subi quotidiennement de graves violences. L’animal a depuis été confié à un refuge de la SPA dans le Tarn où il est proposé à l’adoption, annonce le quotidien régional.
Son ancien maître, lui, n’était pas présent lors de l’audience durant laquelle il était jugé pour « sévices graves ou actes de cruauté envers un animal ». Il a été condamné à quatre mois de prison ferme. Il a également l’interdiction de détenir un animal pendant dix ans.
Le tribunal correctionnel de Toulouse l’a condamné à quatre mois de prison ferme, une interdiction de détenir un animal durant dix ans et 1.000 euros de dommages et intérêts pour l’association. Une victoire et « un espoir pour la prise en compte effective de la maltraitance animale » pour l’association.