Trois adolescentes de 14 ans harcelées dans leur collège depuis des mois tentent de se suicider à Angers
À Angers, trois adolescentes, victimes de harcèlement et de violences, ont tenté de mettre fin à leurs jours. Leurs parents se sont confiés à ce sujet dans les colonnes de Ouest France.
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À l’automne 2020, une élève du collège Jean-Monnet, à Angers, avait dénoncé des faits de viol et d’agressions sexuelles survenus fin 2019 et début 2020 et commis hors de l’établissement par un autre élève qui était son petit ami à l’époque. Elle a été soutenue par deux de ses amies comme l’indique Ouest France.
les trois jeunes filles de 14 ans du collège Jean-Monnet à Angers, qui ont été harcelées à l’intérieur et à l’extérieur de leur établissement. Selon les information d’Ouest France, les trois jeunes filles ont été hospitalisées après avoir tenté de se suicider.
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Enquête de police
Une fois la plainte déposée, une enquête a été ouverte par les autorités. Les deux parties, ainsi que d’autres collégiens et collégiennes, ont été entendues. Le garçon affirmait que les actes sexuels avaient été consentis. Sa version n’a pas pu être remise en cause et la procédure a finalement été classée sans suites.
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Sans suite judiciairement mais dans la vraie vie, les choses ont été très difficiles pour la plaignante, âgée de 14 ans. Victime d’une véritable « campagne » de harcèlement lancée par son ex-petit ami, elle est devenue une cible au collège, à l’extérieur et sur les réseaux sociaux. Son père a expliqué à Ouest France :
« Ma fille a subi des intimidations, des violences, des menaces et des insultes. Elle a été étranglée, poussée dans la boue. »
Descolarisée à l’heure actuelle, elle a dû être hospitalisée et est sous traitement médical lourd. Mais progressivement, le harcèlement s’est également porté sur ses deux amies, qui l’avaient soutenues.
Un cauchemar pour ses trois adolescentes de 14 ans mais aussi pour la petite soeur de la plaignante qui est en 6e et a dû être retirée du collège.
Cette campagne de harcèlement a mené les jeunes filles à vouloir mettre fin à leurs jours alors que leurs parents avaient alertés le collège : « On se sent impuissants. Il faut taper du poing sur la table. Il y a eu trois tentatives de suicide en quatre mois, ça aurait pu être évité, il faut que ça cesse ».
Rien ne peut justifier le harcèlement. Les parents des adolescentes estiment que « l’établissement n’a rien fait. La surveillance n’est pas à la hauteur. Ceux qui font du mal doivent partir » et qu’il y a eu « défaillance » ce que nie l’équipe éducative.
Nous espérons que ces jeunes filles, qui ont la vie devant elles, se sentiront mieux très bientôt et qu’une solution sera trouvée. Courage à elles et à leur famille.
Si vous avez des enfants, des adolescents, parlez-leur des méfaits du harcèlement, que les brimades, les bousculades, ne sont pas juste un jeu ou sans conséquence.