Un bébé de 6 mois meurt après avoir été violemment secoué par sa nounou! Elle a été condamnée à Nantes

Une assistante maternelle de Loire-Atlantique a été reconnue coupable de la mort, en novembre 2015, d’un bébé de six mois dont elle avait la garde. Elle a été condamnée ce vendredi 26 mars, à Nantes.

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Vendredi 6 mars, Marie-Thérèse Guyot a été reconnue coupable de la mort du bébé de 6 mois dont elle avait la garde. L’ancienne assistante maternelle a été condamnée à 12 ans de réclusion criminelle pour violence ayant entrainé la mort sans intention de la donner.

Les faits remontent en novembre 2015, le bébé a dû être transporté en urgence à l’hôpital. Alors qu’il se trouvait dans le coma, il portait des hématomes similaires aux syndromes du bébé secoué. Malheureusement, l’enfant n’a pas survécu.

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« Je vous jure sur tout ce que j’ai de plus cher dans ma vie que je n’ai pas secoué Lubin », a-t-elle affirmé face à la cour d’assises de Loire-Atlantique. En effet, la nounou a été reconnue coupable de la mort d’un petit garçon de 6 mois dont elle avait la garde.

Lors de son autopsie, le médecin légiste a déclaré que le bébé était décédé des suites d’un secouement particulièrement violent. Mais durant le procès, l’assistante maternelle n’a pas changé de version des faits. Cette dernière a affirmé qu’elle n’avait jamais secoué le bambin. Ce dernier aurait été pris de violentes convulsions au moment du change.

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En 30 ans d’expérience, Marie-Thérèse Guyot n’a jamais fait parler d’elle et a nié les faits jusqu’au bout. Selon elle, l’enfant a été victime « d’un malaise soudain et violent au moment du change », rapporte le journal Ouest-France.

Qu’est-ce que le syndrome du bébé secoué ?

Le syndrome du bébé secoué (SBS) désigne des traumatismes crâniens infligés ou traumatismes crâniens non accidentels (TCNA), dans lequel le secouement, seul ou associé à un impact, qui provoque un traumatisme crânio-cérébral. Ces secousses sont violentes, produites par une saisie manuelle du thorax du bébé généralement sous les aisselles. Les décélérations brutales antéro-postérieures de la tête créent un ballottement du cerveau dans la boîte crânienne et l’arrachement des veines ponts situées à la convexité. Il survient le plus fréquemment chez un nourrisson de moins de 1 an, surtout de moins de 6 mois.

La prématurité ou complications médicales périnatales, la séparation mère enfant en période néonatale ou une grossesse multiple ou rapprochée peuvent être des facteurs de risques au point de vue épidémiologique.

Certains symptômes surviennent immédiatement après le secouement tels que une somnolence inhabituelle, une rigidité du corps ou une perte de tonus, des mouvements anormaux ou des convulsions, des difficultés à respirer mais aussi une perte d’appétit, des vomissements, une certaine irritabilité ou encore des troubles oculaires.

Chaque année en France, ce sont plusieurs centaines d’enfants qui sont victimes de cette forme de maltraitance.