Une Championne Olympique quitte les jeux de Rio pour garder En vie son Cheval malade !
C’est bon de voir que certaines personnes ont un cœur en or. Un geste qui a bouleversé toute la toile, Que ce soit notre chat, notre chien ou notre cheval, il fait partie de nous. Ils ont autant besoin de d’attention et d’amour. Une leçon de vie qu’Adelinde Cornelissen, une athlète olympique équestre médaillée d’argent aux JO de Londres en 2012, a récemment partagé cette histoire sur Facebook. Adelinde a bien voulu partager avec nous, qui vient à son heure pour nous montrer que tous les humains ne sont pas cruels. En postant son histoire sur Facebook, elle a ému tous les internautes.
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Crédit: Facebook / Adelinde Cornelissen
« Mes premiers jours à Rio étaient tels que prévus : un vol relaxant, bonnes écuries, entraînement adéquat. Parzival allait bien et était en pleine forme.
Jusqu’à hier matin. Je prévoyais m’entraîner tôt mardi matin, alors j’étais à l’étable à 6h du matin. En souhaitant bon matin à Parzival, j’ai vu que le côté droit de sa tête était enflé, il frappait les murs. J’ai pris sa température et il faisait une fièvre, au-dessus de 40°C, mais n’avait pas l’air malade.
publicités Il mangeait et buvait, mais en marchant, j’avais du mal à garder le rythme avec lui, comme toujours. »
« Jan Greve est venu de suite, et on a fait une double vérification avec les vétérinaires d’ici, ils ont conclu qu’il avait été mordu par un insecte, une araignée ou un animal produisant des toxines. Afin d’éliminer les toxines, on devait lui donner du liquide. De 6h30 à 15h45, on s’en est assurés, ce qui a permis à ses reins d’éliminer les toxines de son corps.
publicités Les vétérinaires ont pris des prélèvements dans ses nasaux et examiné son sang. Sa température a diminué progressivement, à 15h30, elle était à 38.4°C. On a fait des radiographies de sa mâchoire ainsi qu’une échographie, juste pour s’assurer. Tout allait bien.
À la fin de la journée, il ne faisait plus de fièvre, et je l’ai fait marcher un peu. Il allait mieux et son œdème avait chuté d’un tiers… »
« On a dû prendre des décisions difficiles… Nous avons demandé à la FEI si nous pouvions échanger des positions de départ dans l’équipe, afin que Parzival puisse se remettre. Autrement dit, participer à la compétition jeudi au lieu de mercredi, mais ça a été refusé.
Crédit: Facebook / Adelinde Cornelissen
À ce point, je ne voulais plus participer. Sa santé est plus importante que tout au monde !
J’ai dormi dans les écuries, vérifiant l’état de Parzi à chaque heure… je n’allais pas le laisser seul ! Et évidemment, je n’ai pas dormi vraiment.
Ce matin, sa température était descendue à 37.5 ! Et l’œdème avait diminué un peu. »
« On a dû prendre d’autres décisions difficile. J’ai décidé hier de ne pas prendre part à la compétition, mais maintenant, sa température était normale, il avait l’air de bien aller, mangeait et buvait bien et je ne voulais pas abandonner l’équipe… et je savais que nous n’avions pas d’alternatives… Que faire ?
Entre 7 et 8h du matin, nous avons pu aller dans la piste. »
Crédit: Facebook / Adelinde Cornelissen
« J’ai parlé avec Jan Greve et Johan Rockx et décidé que nous allions marcher et trotter avec une selle pendant dix minutes, histoire de voir comment il allait.
Nous avons fait quelques tours de pistes, il semblait bien aller. De retour à l’écurie, sa température avait encore diminué.
Encore une fois, il fallait décider quoi faire. Il va bien, mais on sait ce qui est arrivé hier. Personne ne peut prendre ma place si je me retirais, laissant l’équipe en mauvaise posture. Qu’est-il sage de faire ? J’ai parlé avec des vétérinaires et l’entraîneur de l’équipe. Les vétérinaires de la FEI sont venus l’examiner vers 10h du matin.
Tous donnaient leur feu vert pour la compétition. Nous avons décidé de tenter le coup. »
« La fièvre était tombée, il avait donc évacué les toxines. Mais il était encore un peu enflé à la mâchoire, en apposant des compresses froides dessus, ça l’a fait diminuer. J’ai décidé d’essayer.
Connaissant l’histoire, j’y ai été doucement lors du réchauffement, je ne voulais pas le pousser à fond. Il allait bien, mais n’était pas au meilleur de sa forme. Ce qui est normal vu la veille.
Crédit: Facebook / Adelinde Cornelissen
J’ai beaucoup marché avec lui pour lui sauver de l’énergie. »
« Mais quand je suis entrée, j’ai senti qu’il donnait tout ce qu’il pouvait, et comme il est un battant, il n’abandonne jamais. Pour le protéger, j’ai abandonné. Mon complice, mon ami, le cheval qui a toujours tout donné pour moi, sa vie ne mérite pas ça. Alors, j’ai salué et quitté la piste. »
