Une entreprise française crée un spray nasal contre le coronavirus tuant 99 % du virus
Une nouvelle arme pour lutter contre le Covid-19 ? Une entreprise française, Pharma & Beauty Group, va lancer prochainement un spray nasal, capable d’éliminer plus de 99 % du virus.
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Prendre le mal à la racine. S’attaquer au virus de manière préventive, avant qu’il n’ait le temps d’infecter une personne, c’est l’objectif de la compagnie française Pharma & Beauty Group (P&B). Comment? Avec un spray nasal.
Face au Covid-19, la recherche ne se penche pas uniquement sur des vaccins. Pour faire barrière au virus, c’est un produit tout autre qui est en train d’être conçu sur le sol français.
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Dans le village d’Issoire (Puy-de-Dôme), la firme Vitrobio vient tout juste de lancer la production d’un spray nasal au nom de « Covispray ». Pulvérisé toutes les quatre heures dans le nez, le médicament est censé bloquer la pénétration du virus dans la muqueuse.
La production du spray nasal Covispray vient de commencer
publicités 👃 Bientôt disponible en pharmacie, il empêche le virus proliférer dans la muqueuse nasale pic.twitter.com/bg5y740aV1
— BFMTV (@BFMTV) October 26, 2020
En effet, comme l’explique l’entreprise sur sa page LinkedIn, ce spray « permet d’éviter la dissémination virale, de déloger par action mécanique les agents infectieux dans les fosses nasales et faciliter leur évacuation, et de réduire localement la charge virale ».
Par ailleurs, des tests cliniques menés à l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection de Marseille ont conclu qu’il éliminait plus de 99 % du virus en l’espace de 30 secondes après son utilisation.
À utiliser « après une prise de risque »
Ce procédé est intéressant «si on fait une inhalation juste après avoir été infecté», avant que le virus ne pénètre les voies respiratoires, explique à l’AFP le médecin généraliste Pierre-Jacques Raybaud, diplômé en immunologie.
L’entreprise n’attend plus que le feu vert des autorités, pour une commercialisation en pharmacie en février. Elle se dit prête à produire «10 millions d’unités par mois», affirme Laurent Dodet.