Vaccination: Trois nouveaux cas de thromboses et deux décès liés à AstraZeneca en France
Au total, douze cas de thromboses liés au vaccin AstraZeneca ont été dénombrés en France. Parmi eux, on dénombre quatre décès. L’Agence du médicament a recommandé aux personnes vaccinées avec ce sérum de consulter un médecin en cas de symptômes.
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L’Agence du médicament a indiqué que trois nouveaux cas thromboses associés au vaccin contre le Covid-19 d’AstraZeneca sont survenus entre le 19 et le 25 mars en France, engendrant deux décès supplémentaires. Le précédent bilan de surveillance faisait état de neuf cas de thromboses dont deux décès.
Depuis le début de la vaccination, ce sont « douze cas, dont quatre décès au total » de ces thromboses rares qui sont survenus en France, indique ce vendredi l’ANSM. Il s’agit de « thromboses des grosses veines atypiques par leur localisation (cérébrale en majorité, mais également digestive), pouvant être associés à une thrombopénie (déficit en plaquettes sanguines) ou à des troubles de coagulation ».
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Des symptômes à surveiller
L’agence sanitaire, qui avait fait état de ce risque il y a une semaine, « confirme à nouveau la survenue, très rare, de ce risque thrombotique » chez des personnes vaccinées par le vaccin AstraZeneca. Mais elle rappelle également que l’Agence européenne du médicament (EMA) confirme la balance bénéfice/risque positive de la vaccination avec AstraZeneca dans la prévention du Covid-19.
Ces cas sont survenus dans un délai médian de neuf jours après la vaccination, principalement chez des femmes, sans antécédents communs particuliers identifiés (neuf personnes de moins de 55 ans, trois patients de plus de 55 ans).
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L’ANSM recommande aux personnes ayant reçu ce vaccin de consulter immédiatement un médecin, en cas de symptômes persistants au-delà de trois jours, tels qu’un « essoufflement, une douleur thoracique, un gonflement des jambes, une douleur abdominale, des maux de tête sévères, une vision floue, ou des ecchymoses à distance du site d’injection ».
Une plainte déposée contre X
Un groupe d’experts a été réuni par l’Agence européenne pour évaluer le mécanisme d’action, les éventuels facteurs de risque sous-jacents et toute donnée supplémentaire pour expliquer de tels cas. Leurs observations seront discutées lors du comité de pharmacovigilance européen à partir de mardi.